6 étapes pour un Marketing Viral réussi
Ok, nous allons écrire un post sur le marketing viral ou “viral marketing” en anglais. (facile).
Est-ce que nous sommes des experts en « Marketing Viral »? Absolument pas.
Est-ce que nous avons déjà fait une campagne virale pour l’un de nos clients ? Non plus…
Bon ben voilà, tout est dit. Vous pouvez arrêter de lire.
Vous lisez toujours ?
Ok, c’est vous qui voyez 🙂
Bon… Alors nous allons au moins essayer de vous être utile. Parce que, soyons honnêtes, sur 100 articles écrits sur le marketing viral, probablement moins de 2 ont été écrits par des gens qui ont réellement réussi une campagne virale. C’est normal, on a beau mettre toutes les stars du foot* dans une même équipe ce n’est pas pour cela qu’elle gagnera le championnat (*remplacez « foot » par le sport qui vous intéresse).
On a beau connaître les ingrédients d’un bon marketing viral, ce n’est pas pour ça qu’on réussira.
D’abord une question : Qu’est-ce qu’une épidémie ?
J’en sais rien, et on s’en fout !
Mais je peux quand même vous dire qui si vous avez la grippe et que vous allez embrasser tous vos amis à une soirée, il y a beaucoup plus de chance que vos amis attrapent la grippe que si vous restez dans votre lit.
Rien à avoir et pourtant vous venez de comprendre tous les éléments d’un bon marketing viral (à quelques nuances près).
Ok. Quelques explications :
Pour une bonne épidémie de grippe, il vous faut :
1. Une maladie
2. Une personne malade
3. De nombreux contacts entre la personne malade et des personnes saines.
4. Pas de médicament efficace
5. Des conditions favorables
6. Que les nouveaux malades continuent la chaîne avant de trouver une solution contre la maladie.
Si on traduit en marketing viral, il nous faut :
1. Une maladie : Un contenu suffisamment différent/intéressant pour que le système immunitaire anti-pub du prospect soit pris au dépourvu.
2. Une personne malade : Une proposition suffisamment indécente pour convertir votre cible en client/malade convaincu.
3. De nombreux contacts : Robinson Crusoé a beaucoup moins de chance de déclencher une épidémie que Rocco Siffredi, qu’on se le dise.
4. Pas de médicament efficace : Dans le cas du marketing viral, nous parlerons plutôt d’alternative efficace. Pour qu’un client reste fidèle à votre maladie (produit), il ne faut pas qu’il trouve de meilleure maladie (alternative)… Ouais, on sait, on ne doit pas utiliser de concept négatif dans le marketing, mais c’est notre blog et on fait ce qu’on veut, na.
5. Des conditions favorables : période le l’année, localisation géographique, type de population,… l’épidémie se propagera plus ou moins facilement.
6. Que la chaîne continue : Forcément, sans ça, ce ne sera jamais une épidémie ou du marketing viral. Ce serait juste un con qui aurait mieux fait de rester au lit plutôt que de venir nous refiler ses microbes à la soirée.
Ben voilà, tout est dit.
Merci, au revoir.
Vous continuez à lire… pffffffff
Ça veut dire que je vais devoir développer.
Non, mais sérieux, j’avais des trucs à faire moi…
Allez, bon, c’est bien parce que c’est vous :
Pour un bon marketing viral, il vous faut donc :
1. Du contenu intéressant : c’est le minimum syndical.
Sauf que c’est un peu l’arnaque, parce que personne ne sait vraiment ce que ça veut dire (Vous avez vraiment bien fait de continuer à lire:-)).
En anglais, on emploie parfois l’expression : Garbage In, Garbage Out. Qu’on peut traduire librement par : “Si ton contenu est merdique, t’es foutu”.
Sauf que c’est vraiment l’arnaque, parce qu’il n’y a pas de recette miracle pour créer un bon contenu. Je m’explique :
D’après les statistiques, on peut identifier deux grandes tendances :
C’est à dire, pour ceux qui ne parlent pas anglais, que sur 100 contenus qui ont fait le buzz :
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- 25% avaient un contenu de type « Jamais vu, étonnement, originalité,… »
- 46% avaient un contenu basé sur l’humour, l’amusement, la joie.
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C’est pour ça que c’est l’arnaque.
C’est comme si on vous disait : Allez 1, 2 , 3… Soyez Picasso ! Ou encore : 1, 2 , 3… Soyez drôle ! Votre seule option, si vous n’êtes ni Pablo Picasso, ni Laurent Baffie, est d’engager un artiste… ICONE.media en l’occurrence (toute proportion gardée bien entendu :-)).
2. Une proposition suffisamment indécente.
Si vous étiez le client de votre propre magasin, laquelle des 2 propositions suivantes auriez-vous envie de partager :
- 50 % de réduction sur tout le magasin
- Un sachet réutilisable offert pour tout achat supérieur à 300€
Je sais ce que vous vous dites : “oui, mais avec 50% de réduction, je ne gagne plus rien !”
Tout d’abord ce n’est qu’un exemple.
Peut-être que, dans votre cas, 10% suffisent ! Si votre proposition est suffisamment innovante, vous n’avez peut-être même pas besoin d’offrir de ristourne.
Ce qu’il vous faut, c’est une OMC : non ce n’est pas l’organisation mondiale du commerce ou de la charcuterie mais bien l’Offre Minimum pour Convertir votre prospect en client.
L’OMC est assez facile à établir, il suffit de demander à 10 clients potentiels : « Quelle est l’offre que vous ne pourriez par refuser ? ». Vous enlever les 3 emmerdeurs qui vont vous demander de l’offrir gratuitement et il vous reste une offre raisonnable, vers laquelle vous devez essayer de vous approcher.
Ensuite, gardez à l’esprit que vous pouvez utiliser l'”up-sell” et que la valeur d’un nouveau client ne se calcule pas sur une seule vente (Valeur client = CA annuel moyen/client x Marge moyenne x Durée de vie moyenne).
3. De nombreux contacts : Attention, il y a un grand secret ici.
Le secret : Multiplier les points d’entrées.
C’est bête à dire, mais on est toujours surpris de voir le nombre de gens qui espèrent que leur contenu va devenir viral simplement en postant leur vidéo sur Facebook.
Aucune chance.
Pour reprendre le cas de la maladie, peu de chance de déclencher une épidémie avec juste un malade. Par contre, si le virus attaque 100 personnes plutôt qu’une !…
En marketing viral, il faut s’arranger pour bombarder le net dès le premier jour.
Pour cela rien de tel que le PESO :
- Paid : Le contenu que l’on paie. En clair, on paie Facebook ou Google pour diffuser notre contenu à plus ou moins grande échelle, en fonction de notre budget.
- Earned : On s’arrange pour qu’un journaliste ou un site officiel s’intéresse à nous.
- Shared : On ajoute une pincée d'”influencers” pour nous aider à passer le mot.
- Own : Et on oublie pas de saturer nos propres voies de diffusion avec ce contenu (Site internet, newsletter, email list, Facebook,…)
Bref une bonne épidémie ça s’organise 🙂
4. Pas de médicament efficace :
A quoi bon tous ces efforts si votre produit est décevant.
Fini le temps où l’on pouvait vendre du rêve et ne pas le fournir.
C’est l’histoire d’un gars qui demande à sont pote :
Le gars : « Et alors ce nouveau KrasPhone 10 ? »
Son pot : « Oh, m’en parle pas, j’en suis guéri ! »
et voilà, tout est dit… Pas d’épidémie, Pas de marketing viral.
Comment faire pratiquement ?
Si vous vous posez réellement la question, il est grand temps d’engager un consultant en marketing.
Courage, on arrive au bout… En même temps, c’est vous qui avez demandé !
5. Des conditions favorables :
On pourrait en parler des heures, mais allons droit au but.
Retenons 3 conditions favorables parmi les plus importantes :
a. Le timing : Inutile de faire une super campagne pour Noël… à Pâques. Ok, dit comme ça, c’est évident, mais ça l’est beaucoup moins quand on cherche à réagir à une actualité ou à suivre une tendance. Il faut mettre en place une veille et des processus agiles pour délivrer le contenu au bon moment. Et ça, ce n’est pas une mince affaire.
b. L’audience : Inutile de vouloir vendre des Pampers à des ados. Une épidémie ne fonctionne que sur une population non-immunisée. L’aire du marketing digital est fabuleuse lorsqu’on connaît son audience cible et qu’on sait comment l’atteindre.
c. Le lieu : C’est l’endroit que vous avez choisi pour diffuser votre message. Il est à mettre en rapport avec votre audience cible et ses habitudes. Ne comptez pas sur le train pour répandre votre épidémie, si votre cible ne roule qu’à vélo.
Et enfin :
6. Que la chaîne continue :
et là, bonne nouvelle : C’est automatique… à condition que vous ayez 10/10 pour les 5 points précédents 🙂
Allez : Bonne chance !
Conclusion :
Ah oui, on m’a dit que je devais écrire une conclusion pour les gens qui veulent juste lire la conclusion. Voici :
- Allez lire l’article ! Bande de paresseux !
- Le marketing viral c’est un peu «The overnight success that took me 10 years». Traduisez par « Le succès du jour au lendemain qui m’a pris 10 ans». On est tous attirés par le succès et l’argent facile, mais le marketing viral demande beaucoup de travail et un peu de chance. La chance ne suffit pas (à quelques rares exceptions près).
- La bonne nouvelle, c’est que selon nous, le marketing Viral n’est rien d’autre que la Formule 1 du Marketing. Entraînez-vous à mettre en place un marketing digital de qualité, et apprenez progressivement à le faire plus rapidement et plus efficacement. Vous serez en route vers votre marketing viral.
Merci d’avoir pris le temps de nous lire.
Bonne journée !